Archives de l’auteur : melosnova

Petit guide scientifique à l’usage des sourds et des bien-entendants : les Dijis

La Compagnie des Ondes a mobilisé ses meilleurs éléments afin de réaliser une émission très très intéressante pendant le festival Les IndisciplinéEs.
C’est quoi des Dijis? Sont-ils des artistes? Sont-ils bien entourés?

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Melos Nova aux indisciplinées # 3 – Samedi 9 novembre : Noir Statues + Wampire + Is Tropical + Aluna George + Rone

Ca caille aujourd’hui…les clichés ont la vie dure, mais pas de doute on est toujours dans cette bonne ville de Lorient. Troisième et dernière soirée pour la team melos nova aux Indisciplinées 2013, la fatigue commence à se faire sentir, signe que les soirées précédentes ont tenu leurs promesses.

is tropical 2

La pluie ne freine pas le public qui afflue petit à petit, même si moins nombreux que pour venir applaudir Fauve et Griefjoy la veille. Ouverture des portes avec le set de Noir Statues, gagnant du tremplin oblige on se tapera de l’electro pour ouvrir la soirée, pas super cohérent pour le coup. Pas grave on commence donc en dansant, parfait pour sécher un peu, puis on finit dans un vrai capharnaüm éléctronique digne des rave partys les plus sauvages du BZH !

C’est excités comme des ados en fleur, qui constituent par ailleurs 72% du public ce soir encore, que nous nous avançons, assez aisément quand même, jusque la barrière. C’est au tour des Américains de Wampire de monter sur scène, ce qu’ils font très nonchalamment, deux trois derniers réglages sur les amplis et c’est sans chichis, sans sortir de scène pour créer un effet « le concert commence les gars! », que le groupe entame son set ! Boum ! Déguisements rigolos, lunettes de soleil sur le nez, ce soir c’est psych-pop tout le monde ! La vibe met un peu de temps à s’installer, le son sur les premiers morceaux est encore à affiner, pour finalement nous offrir un live dynamique et inspiré qui mélange voyage cosmique et gros rock’n’roll ! Portland peut se vanter d’avoir encore enfanté un joli bébé, beau mélange de talent et de détachement.

L’ambiance se réchauffe, la pluie est devenue une vapeur moite, la foule se comportent comme des animaux sauvages, pas de doute…Cosmao Is Tropical ! Le groupe Anglais débarque sous la ferveur d’un public déjà acquis, les gens se déhanchent, se foutent torse poil, se rentrent dedans… enfin « les gens », au final on a plus un tas de lycéens fortement éméchés devant la scène et le reste du public, (beaucoup plus attentif à la prestation du groupe) tout autour. En tout cas ils maitrisent le sujet niveau ambiançage les garçons ! Ils poussent même le vice jusqu’à faire monter une fan pour chanter le tube « Dancing anymore » avec eux sur scène, une fan plutôt douée pour le coup ! Bluffés ! Une superbe prestation, peut être un peu longue sur la fin. Puis on aurait kiffé avoir les hologrammes des quelques nenettes virtuelles qui composent leur fameux clip (en fait ils ont plein de clips cools)…on se contentera de leur musique pour le coup !

La chaleur n’en finit pas de monter…et la chanteuse de Aluna George, en fait les frais dès les premiers instants, sur scène, elle tombe la chemise avec un peu de difficulté, un strip-tease au ralenti, les rockeurs les plus teigneux rendus à l’état de guimauve devant le spectacle. Le combo enchaine les tubes, équilibre subtile entre une electro élégante et des vibes R’n’b. On boude pas notre plaisir, ça danse, ça scotche, quoi !?? le concert est déjà fini ?? Beaucoup moins sexy quand même, RONE enchaine avec sa techno futuriste dans des décors inspirés des plus jolies maquettes de star wars (première trilogie), un assemblage de plaques translucides derrière les platines où sont projetées les vidéos « HYPEnotiques » du gars… Après s’être mangé la spontanéité ravageuse de Superpoze le vendredi on avoue qu’on reste un peu sur notre faim, mais bon, ça fait le boulot, les gens sont dedans, il est 2h du mat’ quoi !

Au final une très belle deuxième soirée à Cosmao, on est même un peu triste de quitter la petite loge qu’on partageait avec les autres résidents mais fier de voir qu’année après année le festival indé de Lorient s’impose comme un incontournable ( parce que oui une petite partie de l’équipe Melos vient de Lorient et, au vu du  niveau du FCL en ce moment, il faut bien qu’on se rattache à quelques choses).

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Melos Nova aux indisciplinées # 2 – Vendredi 8 novembre : The Lanskies + Griefjoy + Fauve + Superpoze

Crédit photos: Titouan Massé.

Here we are! Les deux soirées phares des indisciplinéEs à Cosmao Dumanoir. Ce vendredi un plateau 100% Français mais non moins hype puisque cela n’a pas empéché d’en faire la soirée la plus fréquentée des indisciplinéEs 2013 et on vous promet que l’ambiance était au rendez vous. C’était donc complet à Cosmao pour suivre les prestations de Griefjoy, The Lanskies, Superpoze et Fauve. Lire la suite

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Petit guide scientifique à l’usage des sourds et des bien-entendants : La bière.

La Compagnie des Ondes a mobilisé ses meilleurs éléments afin de réaliser une émission très très intéressante pendant le festival Les IndisciplinéEs.
Pour ce premier épisode du Petit guide scientifique à l’usage des sourds et des malentendants, un sujet essentiel : La bière.

 

 

 

 

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Crédit photo: Olivier Roisneau

Melos Nova aux indisciplinées # 1 – Jeudi 7 novembre / Manège : Death Engine + Wall Of Death + A place to bury Strangers

Soyons honnêtes, pour la plupart des gens la ville de Lorient n’évoque pas beaucoup plus que quelques mouettes, du cidre dans un bol et un bon vieil air de biniou. Eh bien soyez prévenus, désormais la ville aux cinq ports ne sera plus que le point de rassemblement de tous les celtes du monde mais aussi celui des fans de musique indé, alternative et autres extremistes musicaux grâce au festival Les Indisciplinées qui en est à sa 8ème édition cette année.

Crédit photo: Olivier Roisneau

Crédit photo: Olivier Roisneau

Mise en situation : Gare de Nantes 19h05, le train démarre direction Quimper et on sait qu’on va surement louper le premier groupe, fait chier, surtout que ce soir ils jouent à domicile.Les fous furieux de Death Engine reviennent au bercail après une petite tournée Européenne de deux semaines, un trajet Leipzig – Lorient dans les pattes et hop prêts à prendre le Manège d’assaut ! Le train arrive tard, mais le concert commence avec la demi heure de retard de circonstance, c’est pas un concert de variet’ les gars ! On déboule dans la salle les sacs encore sur le dos pour assister de justesse au dernier morceau, No Hope, où le groupe apparemment déjà bien chaud finit d’assommer le public avec la lourdeur qui leur est propre. La pluie de plomb finit de s’abattre, la guitare finit dans la grosse caisse, le public à l’air ravi.

Après un rapide changement de plateau ponctué par le Dj set du Secret, c’est au tour des Parisiens de Wall of Death de conquérir le Manège, malgré un inconfort visible au début du set ils se mettent rapidement dedans, leur rock psyché résonne dans la salle où le public éparse semble un peu peiner à rentrer dans le délire, les morceaux s’enchainent, un gars bourré crie « Rock’n’Roll » mais la salle rit… Lorient est un peu difficile ce soir et malgré le professionnalisme du groupe on adhère pas vraiment, on a même du mal à rester jusqu’au bout.

La tension monte d’un cran : la réputation du dernier groupe de la soirée n’est plus à faire, le groupe le plus bruyant de New York s’empare de la scène du manège. A Place To Bury Strangers, qui dans leur merch vendent des bouchons d’oreilles à leur effigie, monte sur scène illuminés par les voyants rouges de leurs amplis et dissimulés par une fumée épaisse à nager dedans. L’Hypnose collective commence, la basse rugit, la batterie martèle et la guitare de Oliver Ackermann hurle à en faire saigner les tympans d’un public qui ne demande que ça. Le groupe se démène sur scène, les lumières stroboscopiques manquent de provoquer des crises d’épilepsie dans l’audience, ceux qui sont venus là par hasard doivent certainement flipper sévère ! Après un dernier morceau en rappel les Américains laissent le Manège en état de choc, même les plus sobres titubent, une soirée spectaculaire placée sous le signe du bruit au sens le plus noble du mot!

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