SENSATION DU PRINTEMPS, LE GROUPE AFFICHE TOUJOURS COMPLET A CHACUNE DE SES DATES. PARTI POUR DURER ?
« On hallucine de voir l’ampleur que ça prend. Quelque part, c’est disproportionné. On n’a pas l’impression de l’avoir mérité, pas encore. » Voilà ce nous confiait le collectif Fauve quand on lui avait consacré un article en avril pour annoncer ses premières dates en BZH.
Depuis, l’album Blizzard est sorti, les concerts s’enchaînent et l’emballement ne faiblit pas. La venue des Parisiens au Vauban en novembre est complet deux bons mois avant. « Un tel phénomène, c’est rare, observe Marc Jouon de Quai Ouest, organisateur de la soirée brestoise. Chez les artistes francophones actuels, Fauve est tout en haut avec Stromae. »
Mais l’engouement qui confère parfois à l’hystérie n’est-il pas un poil exagéré ? « Le fait est qu’ils ont un truc en plus, constate Joran Le Corre, premier à les avoir programmés dans la région pour Panoramas. Par le côté générationnel, ça me fait penser au Noir Désir de la grande époque. » Et c’est amené à durer ? « Ils ont la tête sur les épaules et une vision très juste du monde de la musique. Ils ont le talent et le recul nécessaire pour s’installer. » Sale nouvelle pour les haters.
Le 8 novembre aux Indisciplinées